31 juillet 2008

Des envies de groseilles...

Depuis que j'ai feuilleté le livre sur les tartes d'Eric Kayser à la bibliothèque gourmande de la Chassagnette, j'ai des envies de groseilles (il n'y a qu'à voir la couverture du livre pour comprendre)... Et c'est au marché, dimanche dernier, que j'ai fini par trouver mon bonheur : des groseilles brillantes et translucides, absolument irrésistibles ! Je suis donc rentrée les bras chargés de belles grappes rouges rubis, prête enfin à les cuisiner.

Pour sublimer les groseilles et composer avec leur goût acidulé, j'ai opté pour deux recettes. Dans la première (celle d'Eric Kayser), les groseilles ornent un gâteau au thé vert Matcha et lui donne l'allure d'un joyau. Dans la seconde, en petites tartelettes, les groseilles se font plus discrètes et disparaissent sous un nuage de meringue, révélant leur présence au dernier moment...

Gâteau précieux aux groseilles et au thé vert Matcha


Dans le livre d'Eric Kayser, il est question de "tarte aux groseilles et au thé vert Matcha", mais vu l'épaisseur de la mienne (3 cm), j'ai préféré lui donné le titre de "gâteau". Les quantités indiquées dans la recette initiale étant par ailleurs un peu trop conséquentes à mon goût (10 blancs d'oeufs !), je les ai réduites de moitié, le moule utilisé faisant 20 cm de diamètre. Cependant, pour retrouver l'effet "tarte", je pense qu'il est encore possible de diviser ces proportions par deux ou d'utiliser un moule deux fois plus grand en doublant alors les quantités de groseilles ! A vous de trouver la bonne combinaison ;-) 

Ingrédients

Pour un moule à charnière de 20 cm de diamètre.

* 150 g de beurre doux
* 5 blancs d'oeufs
* 150 g de sucre glace
* 65 g de poudre d'amandes
* 65 g de farine
* 1 cuillère à café de thé Matcha (2 selon les goûts) + un peu pour la déco
* 200 g de groseilles
* 1 cuillère à soupe de gelée de groseilles
...

1 ~ Préchauffez le four à 170° C. 2 ~ Dans une casserole, faites fondre le beurre jusqu'à ce qu'il prenne une joli couleur de noisette. Ôtez-le immédiatement du feu. 3 ~ Dans une jatte, fouettez les blancs d'oeufs avec le sucre glace. Ajoutez la poudre d'amandes, la farine et le thé vert. Mélangez puis versez le beurre fondu encore chaud, tout en remuant. 4 ~ Versez dans le moule aux 3/4 de la hauteur environ. 5 ~ Enfournez pendant 30 minutes. 6 ~ Sortez du four et laissez refroidir. Cette étape est importante car le gâteau est bombé à la sortie du four. En refroidissant, il va redescendre et se solidifier. L'idéal est donc de laisser le gâteau refroidir à l'air ambiant et de le placer ensuite 1 heure (minimum) au réfrigérateur pour qu'il se solidifie et constitue une bonne base pour la garniture à venir.  7 ~ Egrappez les groseilles et mélangez-les à la gelée préalablement liquéfiée à feu doux dans une petite casserole. 8 ~ Répartissez sur la pâte et saupoudrez de thé vert Matcha. 9 ~ Placez de nouveau le gâteau au réfrigérateur afin que les groseilles se figent avec la gelée. 10 ~ Démoulez le gâteau et servez-le bien frais !

Tartelettes enchantées aux groseilles meringuées


Cette recette-là me vient de Barbara, une amie suisse que je salue au passage...

Ingrédients

Pour un moule à tarte de 28 cm de diamètres ou 6 petits moules à tartelettes.

Pour la pâte brisée :

* 200 g de farine
* 100 g de beurre
* 8 cl d'eau glacée

Pour la meringue aux groseilles :

* 3 blancs d'œufs très frais
* 140 g de sucre en poudre
* 250 g de groseilles égrappées
* 60 g de poudre d'amandes ou de noisettes (selon les goûts)
...

1 ~ Préparez la pâte à l'aide d'un robot en travaillant la farine et le beurre jusqu'à obtention d'un mélange sableux. Ajoutez l'eau glacée par petit peu et pétrissez le moins possible. Arrêtez dès que la pâte forme une boule et réservez au frais pendant 30 minutes. 2 ~ Abaissez la pâte sur 3 mm d'épaisseur et garnissez-en le(s) moule(s). Piquez la pâte et couvrez-la de papier sulfurisé puis recouvrez de billes de céramiques ou de haricots secs. 3 ~ Faites cuire à blanc pendant 10 minutes à 160° C. Enlevez ensuite le papier et les billes et poursuivez la cuisson 5 minutes seulement. Sortez le moule du four et baissez la température à 100°C.
4 ~ Montez la meringue en fouettant les blancs d'œufs en neige (toujours à l'aide du robot ou d'un batteur électrique). Quand ils sont presque fermes, ajoutez le sucre petit à petit tout en continuant de fouetter. Arrêtez une fois que les blancs sont devenus très fermes et brillants. 5 ~ Ajoutez enfin les groseilles et mélangez délicatement. 6 ~ Répartissez la poudre d'amandes ou de noisettes sur le fond de tarte et terminez par la meringue aux groseilles. 7 ~ Faites cuire à four doux (100° C) pendant 30 à 40 minutes. La meringue ne doit pas se colorer ou à peine. Elle doit être légèrement craquante à l'extérieur et très fondante à l'intérieur. 8 ~ Laissez refroidir et rajoutez éventuellement une petite grappe de groseilles pour la déco !

23 juillet 2008

Pérégrinations camarguaises


Déploiement d'images en terre arlésienne

Ça a du bon d’avoir une petite sœur nomade. Grâce à elle nous voyons du pays. Après Leuven (en Belgique), nous voici donc rendus en famille à Arles, dans le sud de la France, pour découvrir la nouvelle vie de la sœurette. Le moment était plutôt bien choisi puisque notre arrivée coïncidait tout juste avec l’ouverture des Rencontres d’Arles (ce n'était pas un hasard, mais presque !).

Beaucoup de festivités donc au programme, à commencer par
la nuit de l'année qui nous a permis de découvrir la ville de nuit, au fil de déambulations nocturnes dans les rues arlésiennes. Durant les 6 jours qui ont suivi, nous avons continué notre parcours à travers la ville au hasard des expositions
photos se trouvant, pour certaines dans des lieux chargés d'Histoire et pour d'autres dans des espaces tout à fait surprenants comme le Parc des Ateliers. La suite en images...


C'est à Christian Lacroix, célèbre couturier et créateur, que l'on doit le choix des photographes invités cette année puisque c'est à lui qu'à été confiée la programmation de l'édition 2008. Parmi eux, des grands noms de la mode comme Richard Avedon, Paolo Roversi et Peter Lindbergh, mais beaucoup venus d'autres horizons aussi.
Pour les habitués de ces Rencontres, le résultat est parait-il inattendu. Pour moi qui n'ai aucun élément de comparaison, il est tout simplement admirable.


Je vous laisse vous faire votre petite idée par vous-même en vous livrant les noms des quelques photographes qui m'ont le plus touché ainsi qu'une brève description de leurs œuvres :

* Grégoire Alexandre / ? Was it a car or a cat I saw ?
Images fantasmatiques où se confrontent les échelles, le blanc et la couleur, le vide et l'accumulation, le naturel et l'artifice.

* Françoise Huguier / Kommunalka
Fruit d'un travail qui a duré 7 ans au coeur des appartements communautaires de Saint-Petersbourg en Russie.

* Patrick Swirc / Lettre à Claire
Pendant plus de deux mois, Patrick Swirc a écrit une lettre sous forme d'un journal intime en réalisant une photographie par jour, à l'intention de Claire, femme aimée et partie, avec l'espoir non dissimulé d'une reconquête.

* Tim Walker / Images du pays des merveilles
Les images de Tim Walker réveillent des souvenirs enfouis et des mondes enchanteurs, comme celui du Chat de Chester d'Alice au pays des merveilles...

Et parmi les jeunes talents :

* Pieter Hugo / Des hyènes et des hommes
Cette série de photos a été créée lors d'un séjour au Nigeria avec une troupe de dompteurs et leurs hyènes, singes et serpents, domestiques.

* Ethan Levitas / Untitled - This is just to say
Photographies depuis 2004 du métro à New-York. Ethan Levitas photographie les trains comme des sujets individuels dont la "vie" et les "expressions" portent la marque d'une époque et d'un lieu particulier.

* Stefanie Schneider / 29 Palm, CA
La photographe allemande explore et illustre les rêves et fantasmes d'une communauté résidant sur un terrain de caravaning en plein désert californien. La lumière et le paysage désertique crééent une réalité imaginaire à laquelle sont confrontés et où se mêlent souvenirs, rêves et réel.


Pause gourmande à la Chassagnette

Les découvertes de ces derniers jours ne s'arrêtent pas à la photographie... A une vingtaine de kilomètres d'Arles, sur la route de Sambuc en pleine Camargue, nous avons trouvé un lieu polyvalent et enchanteur comme je les aime. Restaurant, Jardin, Potager bio, Cours de cuisine et Bibliothèque gourmande... C'est la Chassagnette dont voici quelques photos :


La cuisine proposée ici est concoctée par Armand Arnal, un jeune chef qui puise son inspiration dans le jardin et le potager qui l'entourent.


A la fois rustique et raffinée, la cuisine (comme le service) est sans prétention. A la carte, des plats frais et inventifs aux notes florales et aromatiques ainsi que des produits de l'agriculture camarguaise comme le riz ou le taureau. Dans ce cadre champêtre, loin de toute agitation, la succession des plats donne au repas des allures de banquet et en font un pur moment de délectation...


Pour moi ce sera le menu du midi avec : crayons en vinaigrette - condiment noix et parmesan (en entrée), seiche aux olives et safran accompagné de riz rouge de camargue (en plat) et tourte de blette à la niçoise - confiture de tomate vanillée (en dessert).







Rêve'riz dans les rizières de Camargue

Un peu plus loin, sur la même route, se trouve le Musée du riz du Petit Manusclat. C'est là une étape incontournable de tout voyage en Camargue... surtout après s'être attablé à la Chassagnette où sont servis en accompagnement le fameux riz rouge et les galettes de riz soufflé.
A notre arrivée, on est accueilli par Robert Bon, conservateur du musée en personne. Aux découvertes de ces derniers jours s'ajoute donc cette belle rencontre.

Chez les Bon, le riz est une histoire de famille puisque c'est Joseph (le père) qui a créé la société, autrefois dénommée Bongran et rebaptisée Heureuse Camargue, à l'origine du riz biologique en France. 
Robert (le fils) a pris la relève en dirigeant à son tour la société. 
Aujourd'hui responsable du musée, il raconte mieux que personne l'histoire du riz en Camargue.


C'est donc guidés par ce fameux "riziculteur-conteur" que nous effectuons la visite...

"1 grain de riz semé en donne 3 à 4 000 à la récolte"

Nous apprendrons que c'est au printemps (entre le 15 avril et fin mai) que le riz est semé. Les champs sont alors recouverts d'une fine couche d'eau reflétant la lumière comme un miroir. Il faut attendre trois semaines pour voir les premières pousses sortir de l'eau et former un joli tapis vert tendre. La période qui suit est le tallage, moment où le brin maître donne naissance à des ramifications porteuses des grains à venir. Quand vient l'été, les champs changent de couleur et deviennent vert intense. C'est le moment de l'épiaison suivie de la floraison éphémère où la délicate fleur ne dure que quelques heures. Après cela, les rizières changent une fois encore de couleur et virent du vert au jaune puis au doré qui achève le cycle. La récolte ne se fera qu'à l'automne, entre le 15 septembre et le 15 octobre.

Nous apprendrons aussi que le riz, de son nom scientifique "oryza sativa" a deux origines mères : le Japonica (riz à grains ronds) et l'Indica (riz à grains allongés). Le nom "paddy" désigne quand à lui les grains tels qu'ils sont récoltés, c'est à dire vêtus de leur enveloppe.

Nous apprendrons enfin que les premiers essais de culture du riz remontent au milieu du XIXe siècle, mais que c'est seulement après la Seconde Guerre Mondiale que la culture du riz se met réellement en place en Camargue. Le riz étant la seule culture qui oblige les paysans à inonder leurs champs d'eau douce (1 kg de riz nécessite entre 5 000 et 6 000 litres d'eau douce), cela permettra de dessaler la terre.

Mais ce n'est pas tout... Il y a une partie de l'histoire du riz que beaucoup ignorent et qui mérite d'être contée. C'est l'histoire de ces paysans vietnamiens débarqués en France contre leur volonté et qui ont participé à la relance de la riziculture camarguaise.

20 000 travailleurs et 15 000 soldats indochinois (ou vietnamiens) ont été réquisitionnés en 1939-40 pour soutenir l'effort de guerre de la France durant la seconde Guerre Mondiale. Presque la totalité de ces hommes étaient de bons paysans du Viêt Nam profond.
Après l'Armistice en 1940, les 20 000 vietnamiens ont enduré un exil forcé sur le sol de la France pendant 8 ans (1940-1948). Ainsi certains d'entre eux ont eu le temps d'assécher les marécages de Camargue et y planter le riz.
Voilà donc comment est née la culture du riz sur les terres de Provence.

Dans toute la Camargue, le Musée du Riz du Petit Manusclat est le seul endroit qui évoque le rôle essentiel de ces indochinois dans l'histoire de la région.

Musée du Riz du Petit Manusclat
Petit Manusclat - Le Sambuc, 13200 Arles

5 km après le Sambuc, sur la gauche
Tél : 04 90 97 20 29
Fax : 04 90 97 21 84
musee@heureuse-camargue.com

Je terminerai en vous livrant une petite recette, celle du Riz Rouge de Camargue...

Ingrédients

* 250 g de riz rouge de Camargue Bongran
* 200 g de beurre
* 150 cl d'eau
* 4 gousses d'aïl en chemise
* thym
* 2 feuilles de laurier
* sel/poivre


Faites rissoler le riz dans 100 g de beurre, puis ajoutez l'assaisonnement et les aromates. Versez l'eau froide, puis laissez cuire doucement à couvert jusqu'à ce que le riz ait tout absorbé. Renversez le riz dans un grand plat puis parsemez-le avec le reste du beurre. Servez sans attendre.

La cuisson du riz doit être lente et douce (25-30 mn).

Cette recette est tirée du livre Le Riz dans tous ses états aux éditions Actes Sud.
Je ne l'ai pas encore testée, mais ça ne saurait tarder ;-)

8 juillet 2008

Fraises & Mascarpone-Ricotta

Je n'avais pas de framboises sous la main pour faire la jolie tarte italienne au mascarpone de Laura Zavan... seulement de petites fraises rondes, bien rouges et bien sucrées. Qu'à cela ne tienne, c'est une "Crostata al mascarpone e fragole" qui verra le jour et ce n'est pas si mal ! Pour la pâte sablée, j'ai choisi celle à la poudre d'amandes qui est devenue ma favorite depuis la fameuse tarte aux abricots. Le résultat est exquis : une tarte gourmande, pleine de fraîcheur et de couleurs, aux saveurs d'Italie...


Tarte aux fraises, mascarpone et ricotta...
(D'après la recette de Laura Zavan, tirée du livre Ma Little Italy)

Ingrédients

Pour la pâte sablée :

* 200 g de farine
* 60 g de sucre glace
* 30 g de poudre d'amandes
* 100 g de beurre en pommade
* 1 jaune d'oeuf
* 1 pincée de sel

Pour la garniture :

* 500 g de petites fraises rondes + 200 g pour le coulis (on peut aussi utiliser d'autres fruits !)
* 200 g de mascarpone
* 200 g de ricotta
* 50 g de sucre glace
* 1 sachet de sucre vanillé
* le zeste d'un citron
* Au choix : 2 cuillères à soupe de Marsala (vin doux italien) pour la crème ou 1 cuillère à soupe de Kirsh pour le coulis.
...

1 ~ Commencez par préparer la pâte. Au robot : versez tous les ingrédients secs (poudre d'amande, farine, sucre et sel) dans le bol du robot et faites tourner pour bien les mélanger. Ajoutez le beurre, puis l'oeuf et laisser tourner le robot jusqu'à ce que la pâte forme une boule. A la main : dans un grand saladier, mélangez le beurre, le sucre glace, la poudre d'amandes, le jaune d'oeuf, le sel et deux cuillerées à soupe de farine. Quand la pâte est homogène, ajoutez progressivement le reste de la farine en continuant de travailler la pâte à la main. 2 ~ Déposez la pâte dans un moule à tarte, préalablement beurré et fariné, et étalez-la. Il faut y aller avec les doigts ! 3 ~ Faites cuire la pâte à blanc avec des billes de céramique pendant 15 mn dans le four préchauffé à 200° (Th. 7), puis laissez-la refroidir complètement avant de la garnir. 4 ~ Dans un saladier, travaillez à la spatule le mascarpone et la ricotta avec le sucre vanillé, le sucre glace, le zeste de citron (je mets un peu de jus aussi !) et le Marsala. Versez ensuite la préparation sur la pâte et disposez joliment les fraises dessus. Placez la tarte au réfrigérateur 1 bonne heure avant de la servir 5 ~ Réalisez le coulis en mixant le reste des fraises avec une cuillerée de sucre glace, un peu de jus de citron et le Kirsh si on a fait ce choix ! Passez dans un tamis fin, si vous n'aimez pas le côté un peu épais et mousseux (moi, j'aime bien !) 6 ~ Servez la tarte bien fraîche avec un filet de coulis par dessus.

Mes conseils : Pour colorer un peu la crème et lui donner une jolie teinte rose pâle, on peut ajouter quelques fraises mixées. Pour le coulis, le mélange "fraises/abricot/pêche" apporte une petit note fruitée. Ajoutez enfin quelques éclats de pistaches pour la déco !


5 juillet 2008

Variations autour des scones

Quelques idées pour varier les plaisirs...

Des scones aux graines de pavot bleu à servir avec du miel ou une bonne confiture de son choix.
Pour moi, ce sera une confiture artisanale de tomates rouges fabriquée chez Mandelmann en Suède... un délice ! Avec du sucre, de la vanille, un peu de citron et des amandes mondées, le goût de la tomate est complètement transformé.

Des scones aux canneberges couleur carmin (ou "cranberries" pour les anglophones) accompagnés d'une petite crème d'amandes bio... C'est juste ce qu'il faut pour ne pas masquer le goût subtil de ces fruits achetés directement au producteur sur un petit marché en Allemagne.

Ingrédients

Pour 18 scones (9 aux graines de pavot et 9 aux canneberges)

* 230 g de farine
* 1/2 sachet de poudre à lever
* 30 g de sucre en poudre
* 60 g de beurre mou
* 1 pincée de sel
* 1 oeuf
* 50 ml de lait
* 50 g de canneberges séchées coupées en petits morceaux
* 10 g de graines de pavot bleu
...

1 ~ Préchauffez le four à 210°C. 2 ~ Dans un grand saladier, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel. 3 ~ Ajoutez le beurre en petits morceaux et travaillez-le du bout des doigts afin d'obtenir un mélange sablé. 4 ~ Ajoutez l'oeuf battu et la moitié du lait. 5 ~ Séparez la pâte en deux. Dans l'une, incorporez les graines de pavot et dans l'autre, les canneberges. Travaillez les pâtes séparément en rajoutant du lait et/ou de la farine si nécessaire. La pâte doit être souple, mais pas collante. 6 ~ Etalez la pâte sur une surface farinée en formant une couche de 2 cm d'épaisseur. Découpez des petits cercles de 5 cm de diamètre, à l'aide d'un emporte pièce ou d'un petit verre. 7 ~ Placez les cercles sur la plaques du four, ou sur du papier sulfurisé. 8 ~ Enfournez 10 à 12 minutes les scones. Dégustez à la sortie du four !

Mes conseils : utilisez un moule à cannelé pour donner une jolie forme à vos scones et dorez-les avant la cuisson avec un oeuf battu et un peu de lait. Avant de servir, saupoudrez-les légèrement de sucre glace et dégustez-les sans attendre !